mardi 12 novembre 2013

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les aventures de Loup Gilbert


Les nouvelles aventures de Loup Gilbert


Libre Livre Ivre





merci de précisez sur le bon de commande si vous désirez une dédicace et le nom du destinataire.

Acte de naissance officiel des Éditions de Malaunay

Procès-verbal de l'Assemblée constitutive




Le 11 NOVEMBRE 2013 les membres fondateurs, Francis DELEMER, isabelle DELEMER, Lucie DELEMER, et Anaïs DELEMER se sont réunis pour débattre sur l'ordre du jour suivant :

  1. Création d'une association.
  2. Choix du nom de l'association.
  3. Approbation des statuts de l'association.
  4. Nomination du Conseil d'Administration.

Lucie DELEMER, domiciliée actuellement au CANADA, participait par « Web Conférence. »

1. Création d'une association

La décision est prise à l'unanimité de créer une association  de Famille dont les caractéristiques sont définies ci-après.

2. Choix du nom de l'association

L'association s'appellera : « Les Éditions de Malaunay »

3. Approbation des statuts de l'association

Les statuts sont approuvés à l'unanimité et signés par chacun des membres fondateurs.

4. Nomination du Conseil d'Administration

Les différentes fonctions du Conseil d'Administration sont réparties de la façon suivante :

·      Président/Trésorier : Francis DELEMER
·      Vice présidente /secrétaire : Isabelle DELEMER

signature

Francis DELEMER


lundi 4 novembre 2013

Quelques personnages


Gilbert "jeune"
Citrouille
Tigé, le geai




Quelques extraits

« Anaïs ?
 — Oui, Mamie !
 — Tu es où ?
— Là, dans le grenier !
 — Ah, là, là ! Toujours dans le grenier ! Mais, tu vas être toute sale !
— Mais non, Mamie ! Je fais attention et c’est plein de trésors !
— Oui, je sais ! Mais, descends, on va manger.

 Anaïs quitte avec regret le grenier et toutes ces vieilles valises, ses malles, ses cartons. Suivie d’un gentil petit chien noir et blanc, elle descend d’un pas alerte, les deux escaliers qui mènent au grenier.  Dans la cuisine, Mamie Louise avait préparé la table pour elles deux. Une bonne odeur de frites se répandait dans la pièce où une belle tarte aux fraises attendait pour le dessert. Anaïs aimait bien passer les vacances chez sa grand-mère Louise. Cela la changeait de la ville où elle habitait. Et retrouver Joye, la petite chienne, la maison dans ce petit village, les balades dans le bois, et les gâteaux de Louise, c’était les plus belles des vacances ! Quand il ne faisait pas assez beau pour aller courir dans le bois de la Désolation avec Joye, Anaïs passait ses après – midis dans le grenier. Il y avait tant de choses à découvrir : des livres, de la vaisselle, de vieilles poupées, des vêtements anciens qu’elle essayait et qui la faisaient rire ! Et les cartes postales anciennes et les photos ! Que de fous rires elle prenait en les découvrant ! Et puis, mille autres choses encore : une vieille télé et un vieil ordinateur à propos desquels elle se demandait comment ils avaient pu fonctionner, des appareils inconnus, tout un bric-à-brac entassé et dont Mamie ne voulait pas se débarrasser !

(...)


Citrouille : Ah ! Ah ! Tu ne me connais donc pas ? Je suis la sorcière de cette forêt. On m’appelle la sorcière Citrouille car je fous six fois la trouille. Que viens donc tu faire dans ma forêt, mon petit Loup ?

 Loup Gilbert : Euh ! Ben voilà, je n’ai pas mangé depuis deux jours et j’ai très faim. Je me disais que, peut-être, je pourrais trouver une bestiole à me mettre sous la dent dans la forêt. Mais, … mais… si cela vous gêne, je peux repartir tout de suite.

 La sorcière :  Ah, ah, non ! Trop facile ! Je vais faire un marché avec toi. Je te laisse chasser dans ma forêt, mais tu m’apporteras la moitié de ce que tu chasseras. Et gare à toi si jamais tu ne respectes pas le marché ! Compris ?

  Loup Gilbert : Euh ! Oui, madame la sorcière Citrouille.

 Citrouille : Alors, rendez-vous ce soir à huit heures devant le vieux moulin de la rivière de la Désolation. Et tache d’être à l’heure !

 Loup Gilbert : Oui, oui, à ce soir.

 Et Gilbert se dirige en courant vers la forêt.  


(...)

Tigé : Ah Gilbert, j’ai, j’ai, j’ai mal, pour toi. Pauvre Loup, toi qui étais si vivant, te voilà en statue ! Et puis, tous ces oiseaux qui ont fait leur nid sur toi ! Ah, malheur ! Et puis Citrouille, elle, elle vit toujours ! Ah, triste fin pour un loup !

(...)

Louise : Ah, tu sais, Joye, j’aimerai bien aller là-bas, dans la forêt et puis aller voir le vieux moulin. Mais papa m’a bien recommandé de ne pas y aller ! Y paraît qu’il y a une vieille sorcière qui y habite ? Tu y crois-toi aux sorcières ? Ça n’existe pas, c’est des histoires... Hein oui, ma Joye ! Et puis, cette espèce de statue qu‘on aperçoit ? Qu’est-ce que cela peut bien être ? Bon, qu‘est-ce que tu veux ? Tu veux sortir ? Viens mettre ton collier et ta laisse, je vais te descendre. Et puis, on est seules toute la journée ! Si on llait là-bas, hein, Joye ? Qu’en dis-tu ? Allez, en route !

Bienvenue




Bienvenue

Ceci est le blog des Éditions de Malaunay.

Cette maison d'éditions est une Association familiale loi 1901 ayant pour but l'édition de tous documents.


 contacts : 

adresse postale :

Éditions de Malaunay
1 Chapelle de Malaunay
22200 SAINT AGATHON

téléphone : 02 96 44 70 25
courriel : editions.de.malaunay@gmail.com 

dimanche 3 novembre 2013

les nouvelles aventures de Loup Gilbert

Depuis "les aventures de Loup Gilbert", le temps a passé...


Louise, la gentille petite fille qui avait su charmer la sorcière Citrouille, a bien grandi puisqu'elle est grand-mère !et elle accueille sa petite-fille Anaïs pendant les vacances.

Dans le grenier, Anaïs va faire une drôle de découverte : une peluche, un loup en peluche ! Mamie Louise va raconter l'histoire ancienne, Gilbert, Citrouille, Joye, la malédiction...

Mais cette découverte va avoir des effets inattendus ! Et, Gilbert va connaître  de nouvelles aventures....

Retrouvez tous les personnages  du premier épisode mais aussi des nouveaux dans : Les nouvelles aventures de Loup Gilbert !
à commander 

Les aventures de Loup Gilbert









Les aventures de Loup Gilbert

Conte jeunesse
46  pages Format 21 x 21 cm Prix public 15 €
ISBN :
978-2-91 9125-22-7






Citrouille : Je vais faire un marché avec toi. Je te laisse chasser dans ma forêt, mais tu m’apporteras la moitié de ce que tu chasseras. Et gare à toi si jamais tu ne respectes pas le marché ! Compris ?

Loup  Gilbert  :  Euh  !  oui,  madame  la  sorcière Citrouille.

Citrouille  :  Alors,  rendez-vous  ce  soir  à  huit heures devant le vieux moulin de la rivière de la Désolation. Et tâche d’être à l’heure !





BON  DE COMMANDE
à retourner à : Francis Delemer - 27 rue des Jardins 666  Salses le Château
Tél.  :  06  81 54  54  36  - 
Je commande l'ouvrage Les aventures  de Loup Gilber t au prix de 1 5 € (port compris).
Ci-joint mon règlement à l'ordre de  Francis Delemer  10 € x . .... .... .... . exemplaires = .... .... .... .... .... .... ..... .

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jeudi 18 avril 2013

hommage à l'absente (extrait)


hommage à l'absente (extrait)


 I devant la vieille bâtisse où tu vivais maintenant

 Et les lampadaires brillaient quand j’ai démarré, juste après ton appel, dans le petit matin qui disait viens, viens, maintenant tout de suite n’attends pas tu ne comprends donc pas ? non je ne voulais pas comprendre l’incompréhensible, tu avais dit l’indicible ce que je n’osais entendre de ta bouche. Tu appelais après tant de silences, tant d’absences et quand pendant mes nuits seul  j’aurais tant voulu entendre ta voix rassurante, là dans le matin qui se devinait à peine tu me disais de préparer ma peine. Et maintenant je roulais à peine réveillé à peine habillé sur la route qui mène vers cette grande bâtisse qu’elle habite depuis quelques mois. Cette bâtisse qu’elle n’aime pas et moi je croyais bien faire. Que pouvais-je lui offrir de plus je n’avais jamais imaginé avoir à supporter avoir à la loger à la vêtir à la distraire à la supporter à ne plus savoir ou pouvoir l’aimer.
 Sur la route les lampadaires défilaient comme autant de guides vers ce que je refusais. Et je suivais je suivais cette route dans le petit matin qui se faisait moins blême à fur et à  mesure que le soleil pointait ses pauvres rayons à l’est. Et plus j’imaginais la fin de ce chemin qui menait à cette grande bâtisse plus les lampadaires s’éteignaient et plus ma nuit m’enfonçait vers la peur, vers l’angoisse vers le refus et ce que je refusais je l’avais tant imaginé tant  fait en rêve mais ce n’était pas le matin et il n’y avait pas de lampadaires éteints et de pauvres rayons de soleil dans ce petit ciel de fin d’automne.
 Sur le parking, j’ai freiné je ne sais pas comment j’avals garé l’auto je ne voyais rien d’autres que les murs blancs de cette grande bâtisse et je savais que les portes allaient s’ouvrir inexorablement jusqu’à la dernière au fond du couloir où reposait à jamais L’ABSENTE.

 II   J’ai entendu le téléphone, avant toi pour une fois. J’ai entendu le téléphone striduler dans le matin encore tout blême.
 Sa voix était voilée. Viens, me dit-elle, viens vite, c’est pressé.
 Moi, j’ai répondu, je viendrai ce midi, ce matin, je dois travailler.
 Non, a-t-elle crié. Viens maintenant, vraiment.
 Quelques minutes plus tard, je roulais vers la maison.
 Je roulais vers la maison qui n’était pas sa maison ; je roulais vers la maison qui n’était pas notre maison.
 Sur la route, les lampadaires défilaient. Les lampadaires s’éteignaient un à un. À l’est ,  la lumière se faisait plus sereine, plus nette. Et mon cœur battait au rythme de ce départ.
 La lumière se faisait plus nette et les larmes commençaient à m’embuer la vue.
 Ma vue s’épaississait à mesure que je devinais. Je savais ce que j’allais trouver et les lampadaires étaient éteints. À l’est le soleil se levait. Sur ma vie, la nuit commençait.
 La nuit s’épaississait devant mes phares allumés ;  dans le jour bien levé, sur le parking, je me suis arrêté.
 Je devinais ce que j’allais trouver ; je savais ce qui était arrivé.
 Les portes s’ouvraient, les unes après les autres, toutes les portes, inexorablement.  Toutes me conduisaient sans retour possible vers ce qui m’attendait. Ce qui m’attendait, je le savais ; je ne pouvais plus reculer.
 Devant la dernière, une blouse blanche. Deux yeux clairs qui m’attendaient dans un visage sombre à peine éclairé par le jour que pénétrait  la grande baie vitrée. Le jour était bien là ; la vie devait s’arrêter. La blouse blanche s’est écartée. Ce qui m’attendait, je le savais ; je devais avancer.
 Au fond de la pièce, sur un lit blanc, blanc, plus blanc que ton visage que je ne voulais pas regarder.
 Tu étais là, je n’avais plus à imaginer : tu étais là, bien là, déjà L‘ABSENTE.



Au fond du couloir une blouse blanche
Comme pour m’accueillir ce matin là
Quand la porte s’est ouverte
Non elle ne m’a pas suivie






Au fond de la couche sans couleur
Ton visage bordé de tes cheveux lumineux
Seul lumière dans cette pièce sans âme
Où ils t’ont posée ou déposée





Au fond de ma tranquillité
 C’est alors que je revois tout ces moments
Passés près de toi sans en profiter

Peu à peu tu deviens L’ABSENTE









Au fond de la pièce tout habillée de blanc
Sur une couche bordée de draps
Plus pâle que les rayons de soleil
A peine levé dans le matin blême






Au fond de ma tête vidée
A force d’avoir roulé pour espérer
Doucement tes traits se figent

Dans la noirceur de ce vertige




 Publié il y a 9th February par Francis DELEMER